terça-feira, 7 de agosto de 2018

CONTINUEMOS COM FESTIVAIS | DOS OUTROS | DE FRANÇA | «Pour une charte des festivals»




«Les festivals, un écosystème culturel à protéger

Chaque année, plusieurs milliers de festivals, rencontres, salons… ont lieu dans notre pays. Ils couvrent les domaines les plus variés : spectacle vivant, arts visuels, livre, cinéma, histoire et patrimoine, etc. Par cette réalité extraordinairement foisonnante dont nous avons l'héritage et qui s'est imposée dans l'environnement et dans l'imaginaire de chacun, les festivals jouent un rôle unique :
- sur le plan artistique en suscitant aussi bien la ferveur autour d'artistes et d'auteurs prestigieux, que la découverte de talents émergents et de formes nouvelles, ce partout en France ;
- par la conjonction des énergies et des soutiens des collectivités territoriales, de l’État, des mécènes, du tissu associatif,  des sociétés de gestion de droits d’auteurs et droits voisins, aussi bien que de milliers de bénévoles ;
- en termes culturels, par ce "fait festivalier" si singulier qui fait des festivals des lieux forts de partage, de vivre-ensemble, et de  participation des citoyens à la vie des territoires ;
- sur le plan professionnel en termes de structuration des filières concernées ;
- en termes de retombées économiques directes et indirectes pour les territoires, auxquelles s'ajoutent des retombées à long terme en termes d'image et de fierté partagée.
Mais l'écosystème des festivals est aujourd'hui fragilisé et risque de l'être davantage dans les prochaines années :

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Vers un soutien renouvelé aux festivals « exemplaires »

Une attention particulière de l’État et des collectivités est donc plus que jamais nécessaire pour les festivals. Ensemble, ils  ont la responsabilité essentielle et conjointe d'aider les festivals à conserver le rôle d'expérimentation et d'incubateur qui est le leur depuis plusieurs dizaines d'année, à conserver l'indépendance de leur programmation et leur liberté de prendre des risques et de prospecter les nouveaux talents, à opérer les mutations nécessaires.
Ce soutien doit aller en priorité aux festivals exemplaires par leur projet culturel, leurs valeurs, leur énergie, leur impact sur les territoires et leur capacité de coopération :
- en termes de diversité et d’excellence artistiques, de qualité et de rayonnement de la programmation : nouvelles productions, mise en valeur des talents émergents, d’auteurs vivants, des nouvelles écritures, échanges et hybridations entre les expressions culturelles, explorations trans-domaines…
- en termes de diversité culturelle et territoriale pendant le festival et au long de l'année : travail de sensibilisation  des publics, notamment les plus jeunes, parti-pris de modération tarifaire, développement des actions de médiation visant à développer la participation des personnes et des groupes.
- en termes d'empreinte territoriale, de dynamisation des territoires : implantation dans des zones les moins irriguées culturellement, partenariats avec les structures et réseaux territoriaux, itinérance…
- en termes d'impact sur l'économie des filières et de structuration professionnelle notamment pour certains secteurs : formations et informations, rencontres et table-rondes, rôle de marché sectoriel, actions d'insertion et de mise en réseau, résidences…
- en terme d’impact sur le territoire, sur l’économie locale, le rayonnement touristique,  la création d’emploi, le lien social intergénérationnel, levier de rayonnement et dynamisme économique, social et solidaire  (...)». Leia na integra.

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Ao vermos o que se passa em França nem a época estival nos arreda de lembrar que é fundamental pensar os FESTIVAIS em sede de SERVIÇO PÚBLICO NAS ARTES. A titulo ilustrativo, lembre-se o absurdo que aconteceu ao FESTIVAL DE ALMADA em 2018. Em França, pelo que se lê, seria dos «exemplaires».
Pois é, tem de se estudar o assunto, e não decidir com base em «palpites»: sejam eles grupos de trabalho; serviços; eleitos; ... 

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